Des flambeaux de lumière et leur icône
Nos Pères dans la foi
Michel QUENOT
Michel Quenot, prêtre orthodoxe, a écrit de nombreux ouvrages sur l’art et la théologie de l’icône.
Une trentaine de « nos Pères dans la foi » nous sont présentés successivement , chacun en quelques pages, associées à de très belles icônes.
L’auteur résume bien l’essentiel de la vie et de la pensée de ces célèbres Pères de l’Eglise, accompagnant souvent son texte de brefs extraits de leurs discours ou sermons dont l’intensité donne bien envie au lecteur d’aller voir de plus près ces textes fondateurs.
Nous rencontrons, en ces Pères de l’Eglise, des hommes courageux, avec leurs qualités et leurs défauts, à la foi ardente qui se traduit toujours en actes, témoignant de ce Dieu qui les habite, les bouscule et à qui ils ont donné leur vie jusqu’à la mort, souvent à travers le martyr.
Au fil des pages, on perçoit bien entre eux, au-delà de leurs différences, ce lien commun d’un amour puissant qui emplit leur cœur et né de l’Esprit-Saint.
On reviendra aussi souvent, sans doute, en feuilletant ce livre, à la contemplation des nombreuses icônes anciennes et modernes qui l’illustrent et nous entrouvrent des portes vers la vie divine.
Extraits
Antoine le Grand
Antoine [s’adresse à Jésus] : « Où étais-tu ? Pourquoi n’as-tu pas paru dès le commencement pour faire cesser mes douleurs ? » Une voix se fit entendre : « J’étais là Antoine, j’attendais pour te voir combattre. Puisque tu as tenu, que tu n’as pas été vaincu, je serai toujours ton secours et je te rendrai célèbre partout. » (p.58)
« Donne-moi, Seigneur Dieu, le vrai sens des mots, la lumière de l’intelligence et la foi en la Vérité, afin que ce que je crois, je sache le dire aux hommes. » (p.81)
Basile-le-Grand
Pour lui, le chrétien est un homme de communion, communion poussée à l’extrême par les moines où « le charisme propre de chacun devient le bien commun de l’ensemble… de sorte que, dans la vie commune, la force du Saint-Esprit donnée à l’un devient nécessairement celle de tous. » (p.91)
Son amour du Christ n’a d’égal que son amour de l’Eglise.
« Tu désires guérir ta blessure, il est le médecin ; tu brules de fièvre, il est l’eau ; l’iniquité pèse sur toi, il est justice ; tu as besoin de secours, il est force ; tu crains la mort, il est la vie ; tu désires le ciel, il est la voie ; si tu fuis les ténèbres, il est la lumière ; tu cherches une nourriture, il est aliment. Donc ‘ goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ; heureux l’homme qui espère en lui’ (Ps 33,9) . (p. 131)
Mise à jour : Mercredi 17 Avril 2024, 16:59
Denyse
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