Et n'oublie pas d'être heureux
Abécédaire de psychologie positive
Ed. Odile Jacob, 2014
397 p.
La présentation et la réputation de Christophe ANDRE, médecin psychiatre, ne sont plus à faire .
La liste de ses publications est longue et il figure fréquemment au « top 50 » des livres les plus achetés. Une visite sur le site de la Procure ou de la Fnac, ou mieux encore en librairie, nous le prouvera et nous donnera à goûter les nombreux livres écrits par cet auteur .
Le magazine chrétien Pèlerin vient récemment d’en faire sa « une » et de lui consacrer 12 pages où il prodigue notamment 12 conseils tous fort bienvenus : "Apprenez la lenteur... cultivez la gratitude...soyez bienveillants avec vous-mêmes..."
Qu’on ait des problèmes ou pas, c’est toujours avec plaisir et grand intérêt qu’on lit les ouvrages et les conseils de Christophe André. Il a l’art de parler simplement avec compétence et aussi par expérience professionnelle et personnelle (sans qu’il abuse pour autant à se mettre en scène).
La présentation sous forme d’abécédaire n’est pas toujours attractive mais elle est finalement assez pratique dans un premier temps. On picore selon ses centres d’intérêt.
Si on est concerné par les problématiques évoquées, on est déjà à moitié réconforté en les lisant !
En forme ou pas, ne boudons pas la lecture de « Et n’oublie pas d’être heureux » . Ce sera peut-être grâce à cela que quelques nuages vont s’estomper, un poids lourd à porter qui s’allègera parce qu’on le comprendra mieux et donc c’est gagner un petit coin de bonheur en plus dans notre vie.
Positivons ! Cela ne se refuse pas !
Extraits
Pardon. (p.246)
Nous perdons beaucoup de moments heureux à cause de nos difficultés à pardonner. Je ne parle même pas ici des pardons difficiles à accorder, comme avec quelqu’un qui nous a gravement agressé ou fait un mal extrême à un proche. Simplement des micropardons quotidiens : des paroles maladroites, des négligences, des erreurs etc… Pardonner ne signifie pas effacer ce qui a été fait, oublier, absoudre . Mais décider qu’on ne veut pas rester prisonnier du ressentiment, qu’on ne souhaite pas faire durer la peine…. S’accrocher à l’offense, c’est s’accrocher à la souffrance… Il importe de ne pas voir le pardon seulement comme un renoncement (à la punition ou à la vengeance), mais comme une libération et un allègement (du ressentiment).
Il y a des bonheurs liés à la surprise et à l’incertitude. Il y a aussi les bonheurs, plus doux, de retrouver ce qu’on connaît déjà et qui nous touche, ou parfois même nous bouleverse : revenir régulièrement dans un endroit qu’on aime, revoir régulièrement des amis qui habitent au loin. Nous n’avons pas besoin que de nouveauté : parfois de simples repères, dont nous vérifions qu’ils sont toujours là, suffisent à nous mettre en joie.
Mise à jour : Mercredi 17 Avril 2024, 16:58
Denyse
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