PAROLES de SAGESSE
PAROLES de SAGESSE pour aujourd'hui
tirées de l' Imitation de Jésus-Christ »
© D.G
Il ne faut pas s'attacher trop à un sentiment qui bientôt peut se changer en un sentiment contraire.
Quand la grâce vous est donnée, songez combien vous êtes pauvre et misérable sans la grâce.
Le progrès de la vie spirituelle ne consiste pas à jouir des consolations de la grâce, mais à en supporter la privation avec humilité, avec patience, de sorte qu'on ne se relâche point dans l'exercice de la prière, et qu'on n'abandonne aucune de ses pratiques accoutumées. Faîtes, au contraire, ce qui est en vous le mieux que vous pourrez, selon vos lumières, et ne vous négligez pas entièrement vous-même à cause de la sécheresse et de l'angoisse que vous pouvez sentir en votre âme.
Que vous rendrai-je Seigneur pour tant de biens ? Ah ! Si je pouvais vous servir tous les jours de ma vie ! Si je pouvais même un seul jour, vous servir dignement !
Il est bien vrai que vous êtes digne d'être servi universellement, digne de tout honneur et d'une louange éternelle.
Vous êtes vraiment mon Seigneur, et je suis votre pauvre serviteur, qui doit vous servir de toutes mes forces, et ne me lasser jamais de vous louer. Je le veux ainsi, je le désire ainsi ; daignez suppléer vous-même à tout ce qui me manque.
Apprenez à vous contenter de peu, à aimer les choses les plus simples et à ne jamais vous plaindre de rien.
Le fidèle : « Seigneur mon Dieu, je vois combien la patience m'est nécessaire ; car cette vie est pleine de contradictions ! »
Une mauvaise habitude t'arrêtera, mais tu vaincras pour une meilleure. La chair murmurera ; mais elle sera contenue par la ferveur de l'esprit. L'antique serpent te sollicitera, t'exercera ; mais tu le mettras en fuite par la prière ; et en t'occupant surtout d'un travail utile, tu lui fermera l'entrée de ton âme.
L'ennemi du dehors est bien plus vite vaincu, quand l'homme n'a pas la guerre au-dedans de soi.
L'ennemi le plus terrible et le plus dangereux pour votre âme, c'est vous, lorsque vous êtes divisé en vous-même.
Ce que vous souffrez est peu en comparaison de ce qu'on souffert tant d'autres... Soyez prêt au combat si vous voulez remporter la victoire.
- Seigneur, que ce qui me paraît impossible à la nature me devienne possible par votre grâce.
Jésus : Mon fils, je vais t'enseigner maintenant la voie de la paix et de la vraie liberté.
Applique-toi à faire plutôt la volonté d'autrui que la tienne.
Choisis toujours plutôt d'avoir moins que plus.
Cherche toujours la dernière place, et être au-dessous de tous.
Désire toujours et prie que la volonté de Dieu s'accomplisse parfaitement en toi.
Celui qui agit ainsi est dans la voie de la paix et du repos
Abbaye Saint Benoît sur Loire
Jésus : Que te fait ce qu'est celui-ci, comment parle ou agit celui-là ? Tu n'as point à répondre des autres ; mais tu réponds pour toi-même ; de quoi donc t'inquiètes-tu ?
Voilà que je connais tous les hommes : je vois tout ce qui se passe sous le soleil ; je sais ce qu'il en est de chacun, ce qu'il pense, ce qu'il veut, et où tendent ses vues.
C'est donc à moi qu'on doit tout abandonner. Pour toi, demeure en paix et laisse ceux qui s'agitent, s'agiter tant qu'ils voudront.
Jésus : « Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix.. »
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Que dois-je faire ?
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Veille à ce que tu fais et à ce que tu dis. Ne juge pas témérairement des actions des autres ; ne t'en mêle pas si tu n'en est pas chargé ; alors tu seras peu ou rarement troublé. Mais ne crois pas avoir trouvé la véritable paix lorsqu'il ne t'arrive aucune contrariété.
- Faites Seigneur, que je ne détourne jamais des choses du ciel les regards de mon cœur. Que votre main me conduise, afin qu'instruit par vous je me préserve de tout excès.
A suivre....
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Mise à jour : Lundi 12 Février 2024, 12:55
Denyse
dans 08- ARCHIVES - Règle de Saint Benoît - Texte et commentaires ch. 1 à 73
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