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Son odeur après la pluie

SON ODEUR APRES LA PLUIE

Cédric SAPIN-DEFOUR

Ed. Stock 2023
285 p.

                                   

Prix littéraire 30 millions d'amis 2023, Prix de la Société centrale canine 2023 (catégorie littéraire), prix Terre de France 2023.

 Si vous aimez les animaux et les chiens en particulier, ce livre est fait pour vous.

Sur un coup de cœur, Cédric achète un jour un jeune bouvier bernois. Les regards de l'homme et du chien se croisent, c'est le coup de foudre inexplicable. A la vie, à la mort.

 En un récit captivant et bien écrit, l'auteur nous raconte cette vie intensément partagée avec son chien baptisé Ubac. Une relation qui peut sembler excessive mais que ne comprennent sans doute que ceux qui l'ont vécue. On peut aimer son chien, mais l'observe-t-on assez dans ses attitudes, ses réactions, son sommeil qui semble profond alors qu'il ne dort que d'un œil ?

L'amour qu'offre le chien à son maître est inconditionnel et d'autant plus qu'il se sent aimé.
Et c'est particulièrement gratifiant pour l'un comme pour l'autre. Avoir un chien est exigeant aussi et demande de s'adapter à lui, de le soigner, de le respecter. Sans doute faut-il aussi choisir le chien dont le tempérament correspond à l'attente de son propriétaire.

Pour Cédric, ce bouvier bernois, malgré sa stature imposante, est un grand affectueux mais il saura l'instant venu défendre son maître face à un agresseur.

La vie d'un bouvier bernois est relativement courte (env. 10 ans) et un jour bien sûr, Cédric va être confronté au drame de la perte.

 Et si les chiens vous sont un peu indifférents, vous pourrez aussi aimer ce livre plein d'humanité qui ouvre sur un monde parfois méconnu. Mais vous risquez quand même ensuite d'adopter un bouvier bernois...

 DG

 Extraits

 - Nous nous regardons, aimantés, sans cligner, et ce jeu d'enfants où le premier baissant les yeux perd la partie, prétexte à tant d'idylles naissantes, débute pour ne s'achever qu'à la seconde où l'un d'entre nous les fermera pour toujours. Ce chien ne me lâchera jamais de son œil attentif et je sais que, par ces lucarnes de l'âme, au-delà de voir, il regardait et savait tout de moi dont ce que je m'efforçais à rendre invisible. (p.42)

- Ubac s'émerveille de tout, d'une chenille, du vent dans les arbres, de ce qu'on ne voit plus. Il ne laisse rien passer de ce qui pourrait animer sa vie. Sa faculté à s'émerveiller est un antidote au désenchantement, elle n'exige aucun strass, c'est assez vital en somme, tous les grognons devraient passer une heure avec un chien...

Nous nous promenons. Beaucoup. Parfois des journées entières. Nous marchons, nous nous arrêtons, nous nous allongeons dans l'herbe, trempons nos pieds dans la rivière... Nous n'allons pas vraiment quelque part.(p.102)

 

Denyse dans 01 - LIVRES - REVUES - Résumés, extraits...2016-2024 - Lu 65 fois - Version imprimable
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