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Huit saints pour notre temps

Michel EVDOKIMOV

Ed. DDB – Essais spiritualité  2012

 
                     
Michel Evdokimov est théologien et prêtre orthodoxe.
 
La lecture de ce livre nous plonge déjà dans un monde un peu à part : celui d’hommes et de femmes qui ont donné leur vie à Dieu ce qui implique le plus souvent une compassion hors du commun vis-à-vis de l’homme . La sensibilité des saints à la présence de Dieu l’est aussi. 

Huit saints, certains connus d’autres moins : Saint François d’Assise (13°s.), Saint Séraphin de Sarov et Sainte Thérèse de Lisieux (19°s.), Saint Silouane de l’Athos, le saint curé d’Ars, Saint Jean de Cronstadt (19°s.), Sainte Benédicte de la Croix (Edith Stein) et Mère Marie Skobtsov (20°s.)
 
Mais le monde des saints, et c’est en cela qu’il nous rejoint et nous touche, c’est aussi le nôtre. Ils reflètent les uns et les autres leur époque, leurs lieux de vie. Ils ont souvent un sacré caractère, ceux de passionnés qui ne s’en laissent pas compter. Leur passion, c’est Dieu avant tout, Dieu en tout. Servir Dieu avec les talents propres à chacun. Malgré (ou grâce à) leurs comportements ou leurs paroles souvent extrêmes, il y a en eux une simplicité qui désarme et peut séduire même l’incroyant. Il y a dans leur vie un parfum d’au-delà qui attire et convainc. C’est en cela qu’ils sont témoins de la présence de Dieu en leur temps. On a bien besoin d’eux.
 Un petit rappel : nous sommes tous appelés à la sainteté …
 
Extraits.
 
-  St François d’Assise : " Pour la fête de Noël de l’année 1223, François recrée dans une grotte, à Greccio, la crèche de la Nativité avec une mère et son enfant, un bœuf, un âne. Les gens du village viennent en chantant. La chrétienté retrouvait ses yeux d’enfant. François introduit l’humanité de Dieu au sein de la fraternité humaine. Avec la crèche, il réinvente la tendresse de Dieu. "(p.27)
 
- St Séraphin de Sarov : « Il exerça une paternité spirituelle tournée vers tous ceux qui venaient le voir et qu’il accueillait avec la salutation : ‘ Ma joie ! Le Christ est ressuscité !’ L’exclamation ‘ma joie’ se rapportait moins à la résurrection du Christ qu’à la présence d’un être humain, un interlocuteur, en qui le starets décelait une joie dont il voulait en faire le dépositaire. » (p.45-46)
 
«  J’ai  compris que sans l’amour, toutes les œuvres ne sont que néant, même les plus éclatantes, comme de ressusciter les morts ou de convertir les peuples. » (p.86)
                                                  Ste Thérèse de Lisieux.

D.G
 
 

Mise à jour : Mercredi 17 Avril 2024, 17:06
Denyse dans 02 - LIVRES recensions - Archives - Lu 1081 fois - Version imprimable
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