La MISERICORDE - Cardinal Walter KASPER
La Miséricorde
Notion fondamentale de l’Evangile – Clé de la vie chrétienne.
Cardinal Walter KASPER
Editions des Béatitudes, 2015
Ne nous laissons pas déstabiliser par ce terme qui peut nous sembler d’une autre époque et d’une signification vague pour la plupart des gens. Il est pourtant la « clé » de la vie chrétienne, comme le souligne le titre.
C’est vraiment un document de référence sur ce thème et traité dans le contexte difficile de notre époque. De nombreuses références bibliques illustrent le propos et nous donnent en plus de la clarté du texte, la confirmation d’une assise solide dont nous avons bien besoin.
La lecture au fil des pages devient réellement captivante, éclairante, répondant à nos questions et on apprécie l’ouverture d’esprit de l’auteur qui ne cantonne pas cette vertu de « miséricorde » aux seuls chrétiens. L’Amour et l’Esprit de Dieu est en tout homme croyant ou non d’où l’importance de toutes rencontres et de la qualité de notre dialogue. Nos guerres, armes ou non à la main, ne résoudront jamais rien. Comme le dit Walter Kasper , il vaut mieux reconnaître en face à face : « nous sommes d’accord que nous ne sommes pas d’accord » (p.160) et voir alors ensemble comment progresser avec cela dans le respect de l’identité de chacun.
Un livre qui consolide notre foi et ouvre des pistes simples et profondes pour un monde meilleur. Un livre qu’on relira.
Extraits
- Saint Augustin affirme que beaucoup n’appartiennent à l’Eglise qu’en apparence, mais en fait ils sont à l’extérieur ; alors qu’inversement beaucoup qui ne font pas partie partie de l’Eglise sont de cœur à l’intérieur. » (p.156)
- Le Concile Vatican II a opté pour…le dialogue. Cela n’a rien à voir avec une relativisation de la vérité, il ne s’agit pas non plus de voiler les conflits existants. Un dialogue bien compris suppose un cœur attentif et une écoute mutuelle. (p.160
- L’homme ne vit pas seulement de pain. Il a besoin d’attention humaine et d’un minimum d’amour de la part des autres. L’actuelle prédominance de l’économie dans le social signifie de ce fait une amputation et une réduction de l’homme. Quand c’est le cas, une société entière perd son âme et devient un système vide de sens. (p.179)
Mise à jour : Mercredi 17 Avril 2024, 16:49
Denyse
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